Description de la contribution

C’est à la ville de s’adapter aux citoyens : la nécessité d’adapter le mobilier est actée (bancs, toilettes publiques,
abribus, éclairage). Il faut penser le parcours des citoyens aînés dans le choix du mobilier (hauteur des assises par
exemple, emplacement, protection des intempéries etc.) ;

- Il convient de sensibiliser et former les décideurs (élus et techniciens) aux besoins et attentes des citoyens aînés :
échanges avec les citoyens aînés et aidants, mises en situation avec des combinaisons de simulation ;

- Il faut penser les usagers de la ville sous divers angles, en intégrant les contraintes et souhaits des citoyens aînés, les
atouts et obstacles de la ville (ex : « potentiel piétonnier », accessibilité des bâtiments et quartiers) :
o Une ville moins bruyante et moins agressive (limiter le son des deux roues, son des véhicules prioritaires
stressant),
o Déployer les dispositifs lumineux et sonores (son et code couleur au passage piéton indiquant la possibilité de
traverser) mais aussi les agents municipaux « de convivialité » aux abords, sécurisant la traversée,
o Créer des itinéraires bis piétons : des trajets permettant d’éviter les obstacles (escalier, pente etc.) signalés par
des dispositifs visuels (code couleur au sol),
o Cohabitation des publics et partage des codes d’utilisation de l’espace et de la voierie : inclure les nouveaux
modes de mobilité douce (vélo, trottinette) sans exclure les piétons plus fragiles,
o Recréer des lieux conviviaux : tiers-lieux, commerces de proximité, commerces itinérants créant des points de
rencontres et développer des points de dépôt ;
o Végétalisation : régularité, présence d’ilots de fraicheur parmi les immeubles qui conservent la chaleur,

/ ! \ Ne pas oublier les espaces ruraux : les trottoirs à la sortie des bourgs.

/ ! \ Les programmes comme « Action Cœur de Ville » et « Petites villes de demain » sont des leviers pour créer une
vision globale de l’adaptation d’un quartier.