VIVAP - Vivre l'Astronomie en Primaire
Description de la contribution
VIVAP - Vivre l'Astronomie en Primaire
Les acteurs du projet sont :
- des enseignants des 5 écoles (un ou deux par école au démarrage du projet, avec l'ambition d'y intégrer les autres enseignants au cours du développement du projet),
- les chercheurs du laboratoire parisien LDAR (Laboratoire de Didactique André Revuz) dont une doctorante,
- deux chercheurs en astronomie de l'Observatoire de Paris.
La méthodologie de collaboration doit permettre la création de ressources sur chaque cycle et l’observation de l’évolution des pratiques enseignantes. Pour cela, nous proposons une méthodologie de type “Recherche orientée par la conception” (Sanchez & Monod-Ansaldi, 2015) permettant un aller-retour entre savoir théorique (didactique et pédagogique), formation (à l’astronomie et à la démarche scientifique) et implémentation pratique.
Nous y associons une approche de type “MicroTeaching Lesson studies” (Fernandez, 2005) pour favoriser le développement professionnel par la conception commune, l’observation en classe et un retour collectif. L’observation méta de la collaboration se fera en continu dans le cadre du travail de thèse associé au projet.
La première année a pour but de faire un état des lieux des pratiques actuelles des enseignants, d’initier la formation des enseignants à l’astronomie et à la démarche scientifique et enfin de proposer une première implémentation libre du planétaire dans les classes.
Les deuxième et troisième années, nourries des observations des implémentations précédentes, permettront un travail de plus en plus homogène sur les trois cycles, dans un processus itératif entre théorie et pratique.
Nous envisageons des rencontres régulières sur un mercredi après-midi par période ainsi que, chaque année, un mini colloque sur un week-end.
Ce plan d'action permet de favoriser une situation de recherche, une attitude de questionnement de la part des enseignants, en lien avec des professionnels en dehors du périmètre scolaire, ce qui est très rare à l’école primaire. Est-ce que leur posture restera celle du “maître ignorant” alors qu’ils seront en interaction avec un chercheur en astronomie ? Quel sera l’impact sur la pédagogie en classe de ces interactions ?