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Comment favoriser l’installation de médecins dans les zones sous-denses ?

  • Santé

Description de la contribution

Organisation du territoire

- Favoriser la mobilité des patients ;
- Réguler l’installation des médecins ;
- Mettre à disposition des EPCI un interlocuteur unique ;
- Favoriser l’implantation des jeunes médecins sur leur lieu de formation ;
- Les difficultés liées au dispositif d’orientation « Parcours Sup » ont également été évoquées, notamment : l’envoi des
étudiants sur des lieux de formation très éloignés de leur domicile (alors même qu’il existe des centres de proximité) ;
le taux élevé d’abandon en cours de cursus (en raison d’une orientation ne correspondant pas toujours au choix
prioritaire de l’étudiant). La proposition viserait ainsi à réformer « Parcours sup ».
- rémunérer le temps dédié à la coordination.
- Organisation du territoire / Les représentants des infirmiers ont rappelé la notion de délégation de compétences,
notamment dans le suivi des patients atteints de pathologies chroniques, pour soulager le médecin.
- Enfin, une professionnelle de santé a rappelé la nécessité de veiller au bien être des étudiants.


Installation de médecins en zone sous-dense

- Les pistes de travail, selon les professionnels installés présents en séance, pour attirer de nouveaux confrères,
tournent autour de la qualité de vie et de l’environnement :
* décharger les médecins des tâches administratives, les aider dans la gestion du cabinet (aujourd’hui, les jeunes
médecins ne sont pas prêts à investir dans l’achat d’un local) : créer un statut mixte, aux frontières de l’exercice
libéral et du salariat
* à la présence de structures d’accueil de la petite enfance, d’établissements scolaires sur le secteur ;
* prendre soin des professionnels déjà installés, pour favoriser un climat de travail serein, une ambiance favorable
au sein des cabinets, pour « donner envie de venir »
* développer la maitrise de stage, mais cela ne suffit pas
- La communication a également été abordée, pour mettre en lien les maitres de stage et les stagiaires, via un site
internet, un outil partagé. Au-delà de cette nécessité de véhiculer les informations, il est indispensable de dépasser les
frontières et de pouvoir relayer les messages au-delà du département.
- D’autres professionnels de santé ont insisté sur la nécessité d’appliquer de manière effective les outils déjà existants
comme les protocoles de coopération, le pharmacien référent.
- La délocalisation des lieux de formation a été évoquée par un usager comme un levier pour, à défaut d’attirer de
nouveaux professionnels, créer un ancrage territorial dès le départ et garder sur le département les étudiants qui
s’engagent dans ces études souvent longues.