• Départementale

  • En cours d'étude

Synthèse départementale - Thématique 2 : continuité des soins et besoins de soins non programmés

  • Santé

Description de la contribution

Présentation des solutions et innovations co-construites par les parties prenantes

• Il y a parfois des demandes de renouvellement d’ordonnances aux services des urgences. Interdépendance entre professionnels de santé : le système ne fonctionne pas. Il faut travailler sur le parcours patient et ne pas perdre de vue le besoin du patient.
• Les médecins généralistes ne se déplacent plus au domicile des patients : en conséquence les arrivées aux urgences sont importantes. Il y a la possibilité pour les IDEL de faire des actes simples : toutefois la mise en œuvre des dispositifs est trop lente.
• Professionnels masseurs-kinésithérapeutes : accès direct en réflexion. Mise en place possible d’une permanence de professionnels formés pour accueillir les patients en lien avec les médecins généralistes. Il existe actuellement la permanence KRB19 : cette dernière marche peu car il n’y a pas de prescriptions des médecins généralistes dans le cas de la bronchiolite : avis HAS.
• Thématique personnes âgées : un travail est en place avec le DAC et les 3 Centres hospitaliers. Ouverture du service de soins non programmés au CMC Les Cèdres : aujourd’hui en collaboration avec les Centres hospitaliers : 24 000 passages au sein du service. Embolisation de personnes sans médecin traitant mais également de personnes en demande de papiers administratifs.
• Il existe un problème récurrent de complétude des plannings au service des urgences du Centre hospitalier d’Ussel. Le recours à l’intérim médicale : la rémunération est élevée (plafond de 1170€/24h), avec une souplesse pour application
; cela implique des charges financières énormes pour les établissements. En moyenne il y a 13 000 passages aux urgences par an avec ligne SMUR au Centre hospitalier d’Ussel.
• Il n’est pas possible de faire un tri aux urgences, en conséquence il y a un flux de passages importants et une surcharge des services d’urgences. La difficulté de personnel en centre hospitalier est présente : 13% d’activité en plus en octobre 2022 comparé à l’an dernier au Centre hospitalier de Tulle. Avec l’arrêt de 2 confrères à Tulle, le flux aux urgences sera plus important. Les urgences doivent pratiquer de la médecine générale alors que ce n’est pas notre cœur de métier : ce qui entraine un mécontentement de la population du territoire. Il faut tout de même faire attention à positiver car ce climat n’est pas favorable pour les internes.
• Urgences : importante arrivée des personnes âgées sans médecin traitant. Toutefois, 15% des personnes âgées qui arrivent aux urgences ne relèvent pas d’urgence vitale. Il faut revoir la filière personnes âgées.