Description de la contribution

Une meilleure estimation, et plus régulière, du taux de pauvreté en Guyane est nécessaire. Celui-ci est mesuré tous les 6 ans alors que sur les autres territoires, ce taux est relevé tous les ans. En prenant part à un grand indicateur composite, le taux de pauvreté est un indicateur de fracture numérique. Il est impossible, pour des problèmes d'adressage sur le territoire notamment, d'apparier une base de données de recensement à une base de données des finances publiques, ce qui rend le taux de pauvreté très difficile à estimer annuellement.
Ce problème d'appariement se retrouve dans l'évaluation des politiques publiques. Il est nécessaire de poursuivre les efforts entrepris dans les premiers appariements de bases de données et de réponses aux enquêtes. Il faut également étendre à la Guyane ce qui commence à se faire sur d'autres territoires, à savoir standardiser l'appariement des bases de données de nombreuses structures : INSEE, CAF, Pôle Emploi, France Services.